Linux-tuto

* tutoriel réalisé avec Fedora 10 Gnome

Fedora est la version grand public de la célèbre distribution Red Hat, désormais réservée aux professionnels. C’est celle que vous avez choisi d’installer sur votre PC ? Fort bien ! Mais vous semblez avoir encore quelques hésitations… Ah ! C’est la procédure d’installation qui vous effraie quelque peu ! Ce n’est rien, je vais vous tenir la main pour votre première installation, et même pour votre première utilisation ! Le CD est prêt ? Alors c’est parti !Démarrez d’abord sur votre CD Fedora 10, un écran de chargement devrait montrer le bout de son nez.

Laissez les 10 secondes s’écouler, votre écran doit devenir tout noir et trois barres se mettent à faire la course en bas à gauche de celui-ci.

Quand elles auront fini (je vous laisser deviner qui va l’emporter ), vous allez enfin devoir intervenir. Vous voici devant une fenêtre de connexion on ne peut plus classique. Contrairement à de  nombreux LiveCD, celui de Fedora vous propose de vous identifier (enfin, vous n’avez pas le choix :p) afin de vous laisser la possibilité de régler dès à présent la langue d’utilisation, ainsi que le type de clavier que vous utilisez. Par défaut, Fedora démarre en anglais et en partant du principe que vous utilisez un clavier QWERTY. Pour changer ça tout de suite, cliquez sur la petite flèche située à droite de English (United States) et sélectionnez « Other… »

Ceci devrait ouvrir une fenêtre supplémentaire dans laquelle vous n’avez qu’à choisir le Français (de France ) comme langue et à valider.

Vous voila de retour à la page de Login.Pour configurer le clavier, c’est aussi simple : cliquez sur la petite flèche à droite de « Keyboard : USA » et sélectionnez « Other… »

Nouvelle petite fenêtre, nouveau choix à faire. Prenez le clavier France (Alternative) si votre clavier n’a rien d’extraordinaire.

Vous n’avez plus qu’à vous connecter en cliquant sur le bouton « Log in » pour accéder au système Live.

Bienvenue dans votre environnement Fedora ! D’ici, vous pouvez faire tout ce que vous voulez sans que cela ait la moindre conséquence sur votre système. Découvrez donc Gnome, ses menus et ses applications. Quand vous êtes prêt, cliquez sur l’icône « Installer sur le disque dur ».

Une superbe fenêtre vous rappelant que vous êtes sous Fedora (au cas où vous auriez oublié…) s’ouvre. Suivant !

Sélectionnez maintenant le clavier que vous comptez utiliser sur votre pc (au cas où vous seriez en train de taper avec des raquettes de ping pong sans doute…) Le choix par défaut est généralement le plus adapté à votre machine, à condition qu’elle ne soit pas exotique.

Si votre machine fait partie d’un réseau, demandez les informations relatives à ce dernier à votre administrateur. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous contenter de donner un nom aussi débile que possible à votre pc, tout en laissant l’extension .localdomain en tant que nom de réseau.

Indiquez le pays dans lequel vous résidez (et profitez-en pour apprendre les noms de tous les pays dont vous ignoriez jusqu’à l’existence.) Il est à noter qu’une fois de plus, en fonction des réponses que vous avez faites jusqu’alors, le choix par défaut est bien souvent le plus juste.

STOP !!! Voici un grand moment : la définition du mot de passe root. Root est l’administrateur supreme de votre système. Vous verrez qu’il est aussi parfois appelé « super utilisateur » car il a tous les droits et tous les pouvoirs. Certaines taches d’administration ne peuvent en revanche etre faites que par lui. Vous devez donc lui attribuer un mot de passe unique que vous n’oublierez surtout pas ! Car vous risqueriez de ne plus pouvoir intervenir sur votre propre machine (ce serait dommage hein ?)

Si votre mot de passe n’est pas assez complexe au goût du système, ce dernier vous le fera savoir, vous laissant le choix entre maintenir votre mot de passe à deux balles ou en créer un plus complexe

Le système lit à cet instant votre disque dur pour voir où il va se mettre. Dans l’exemple de notre tuto, le disque est vierge, donc il n’y a aucune partition de créée, ce qui fait râler la machine. Mais cela n’est pas grave, puisque nous avons prévu de n’installer QUE Fedora sur ce disque dur, cela ne pose pas vraiment problème.

Le système précise donc que le disque va être intégralement formaté, donc que toutes les données vont être supprimées afin de pouvoir installer Fedora. Nous sommes naturellement d’accord (puisque c’est le but de notre tuto ^^).

Ultime confirmation… (au cas où on aurait changé d’avis depuis 10 secondes…)

Et c’est parti ! Le disque dur est formaté et l’intégralité de ce qu’il y a sur le cd est copié dessus. Notez que la durée de cette étape est fonction de la puissance de votre matériel.

Une fois cette étape terminée, il faut redémarrer le système. Pour cela vous devez commencer par fermer la fenêtre d’installation.

Puis rendez-vous dans le menu Système -> Éteindre de votre bureau Gnome.

Vous avez une minute pour décider de ce que vous voulez faire. Passé ce délai, l’ordinateur s’éteindra proprement. Notre but étant d’achever l’installation, nous allons choisir de redémarrer. Attention ! Pensez bien à ôter le CD du lecteur, sinon votre installation risque de reprendre du début

Au redémarrage, votre nouvelle distribution vous souhaite la bienvenue (sympa hein ? Je vous rassure, elle ne le fera que la première fois !)

Faites lui un clin d’oeil, un bisou et cliquez sur « Suivant ». Vous voila face à la licence GNU/GPL v2.0, un grand classique du genre. C’est, en gros, « LA » licence libre. En cliquant sur « Suivant », vous l’acceptez (logique).

Autre grand moment : la création de votre utilisateur ! Vous vous rappelez que tout à l’heure je vous ai expliqué pourquoi on créait un mot de passe à root ? Eh bien là c’est presque pareil. Vous devez vous créer un nom d’utilisateur accompagné d’un mot de passe ; cela permettra au système de vous reconnaître.

Une fois de plus, le système est un peu tatillon sur le niveau de sécurité de votre mot de passe et ne manque pas de vous le signaler. Faites comme bon vous semble.

Vérifiez maintenant que la date et l’heure sont correctes. Si tel n’est pas le cas, vous avez la possibilité de les modifier.

Fedora vous propose maintenant de lui envoyer la liste de votre configuration matérielle, ceci dans le but d’améliorer la compatibilité du système dans le futur. Faites comme vous le sentez.

Si jamais vous refusiez, le bougre a un peu tendance à insister.

L’installation étant terminée, il ne vous reste qu’à vous connecter avec votre utilisateur fraîchement créé.

Bien entendu, pour que cela fonctionne, il vous faut entrer VOTRE mot de passe.

Et vous voilà connecter sur votre système ! Magique non ? Regardez en haut à droite la petite icône qui vous annonce que, sans rien demander, le système se connecte au site officiel afin de récupérer la liste des mises à jour à faire…

Allez, je ne peux pas vous abondonner comme ça ! Comme c’est le premier lancement, vous vous doutez bien qu’il y a quelques mises à jour à effectuer. Pour les faire, c’est super simple. Rendez-vous dans Système -> Administration -> Mettre à jour le système.

La machine vous annonce fièrement qu’il y a plein de mises à jour à faire. Cliquez sur le bouton « Mettre à jour le système ».

On vous demande le mot de passe de root ! Vous voyez quand je vous disais qu’il était très important de ne pas l’oublier !

Le système de mise à jour se charge tout seul d’aller chercher les paquets sur les sites officiels, de les télécharger et de les installer. La durée de cette étape est fonction de la puissance de votre matériel ainsi que de la qualité de votre connexion internet. Il est à noter que, pendant les mises à jours, vous pouvez minimiser la fenêtre afin d’utiliser votre système.

Quand tout est terminé, il ne vous reste qu’à fermer la fenêtre de mise à jour et à profiter de votre système.

Et voilà ! Vous avez désormais un système stable et fiable dont la seule limite est votre imagination ! Profitez-en et découvrez les magnifiques perspectives que vous offre le monde du Libre et de GNU/Linux !

À bientôt, sans doute, pour de nouveaux tutos !